Partons à la découverte d’un jeune auteur, dont voici le premier roman. C’est un thriller pur et dur, qui va plaire au plus grand nombre. On va y trouver ce qu’il y faut d’action, de mystère et de suspense pour se divertir.
Quatrième de couverture :
Je me nomme Kyle Ashcroft, je suis professeur de mathématiques ; dans quatre mois, je vais sauver le monde… mais je l’ignore encore... » Rien n’avait préparé Kyle Ashcroft, modeste professeur dans une université de Virginie-Occidentale, à connaître un tel chaos. Comment, d’ailleurs, aurait-il pu prévoir que la découverte fortuite de cette étrange formule mathématique, un soir d’octobre 2002, entraînerait dans son sillage une telle litanie de meurtres ? Et pourtant… Dans ce monde post-11 septembre où les ennemis les plus dangereux ne sont pas toujours ceux qu’on croit, Kyle n’aura d’autre choix que de fuir pour survivre, avec comme seul but de déchiffrer la formule, et de comprendre pourquoi il est devenu une cible.
Mon avis :
Quand je me suis plongé dans la lecture de polars, il y a bien longtemps, j’ai adoré ces romans où le personnage principal était une personne lambda, comme vous et moi, qui se retrouvait plongé au cœur d’une machination qui le dépassait. Et cette personne se retrouvait devenir un héros, qui parfois arrivait à sauver le monde. Dit comme ça, cela peut sembler puéril, mais quand c’est bien fait, on se laisse prendre au jeu et on avale les pages sans même s’en rendre compte.
Ici, nous avons un professeur de mathématiques, travaillant dans une université américaine, qui se retrouve devant une énigme. En parallèle, son meilleur ami, Kowacs professeur lui aussi, va disparaitre et Kyle va être obligé de prendre la fuite, aidé en cela par une jeune femme très belle, mais aussi très directrice, et très mystérieuse.
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, car cela allait trop vite, il y avait trop peu de psychologie et on sentait l’envie de l’auteur de rentrer rapidement dans le vif du sujet. Erreur de jeunesse, sans doute, mais ensuite on est intrigué, et surtout époustouflé par certaines scènes où l’auteur sait parfaitement doser ses mots pour instiller une ambiance digne des meilleurs films d’angoisse.
On va ainsi se retrouver avec tous les ingrédients du thriller, les voyages de Charleston à Paris en passant par Berlin ou Rome et même le Mexique. Nous avons un personnage sympathique, cherchant à comprendre en quoi son père peut être impliqué dans cette énigme. En parallèle, nous suivons l’enquête de Palmer et Bishop, deux flics de Charleston qui vont en découvrir de belles, en cherchant l’assassin de Kowacs.
Au global, on se retrouve là avec un premier roman, fort prometteur et vous auriez bien tort de ne pas succomber. C’est bien écrit, rapide dans ses scènes, avec de très bonnes mises en situation. Et même si certains indices semblent tomber du ciel (2 ou 3), ce roman remplit son objectif : nous divertir. Johann Etienne, un auteur à suivre, assurément.
Ce roman se trouve aussi bien sous forme papier que sous forme numérique. C’est aux éditions Ex Aequo et ça s’appelle Le théorème de Roarchack.
Vous pouvez aussi trouver la lettre de l’auteur sur l’excellent site Livresque du noir :
http://www.livresque-du-noir.fr/2011/07/le-theoreme-de-roarchack-par-johann-etienne/